mercredi 10 septembre 2008


Le flot de l'eau sonne par l'interphone de mon inconscient, sciant le liant de mon néant, interprète obsolète de mes pensées incensées, il court sourd aux lois de mon émoi.

Jeu de maux, mots de Je; Maude je t'aime, aime-je la mode ? Chiasme anachroniques et antéchristiques miasmes. Exercice d'improvisation; ou vice d'allitération. J'en perds le Nord,
ou Jean pierre me mord ? Voyez ce vilain vaurien ventriloque vagabondant en voiture de ville en ville vouvoyant la volonté de voler; le pleutre policier le prendra pour pallier passablement ses peurs polissonnes.

Alice aux pays des mères vieilles danse avec son chat et glisse vers cette merveille haïe de la science ichi bas.

Pardonnez mon insolence, de donner dans l'aisance, d'amidonner l'anse de ce panier cartonné de chance. Lentement mes paupières abandonnent le déloyal combat, assurément la soupière marmonnent un jovial débat.




Aucun mot n'a été maltraité ou violenté durant la réalisation de ce délire.

lundi 8 septembre 2008


J'ai affuté mes armes. Graissé mes larmes. Rangée ma haine, sortie ma laine.
Aujourd'hui est le grand jour. Celui où je ne fuis plus l'ombre qui m'entoure.
Ma cabane tangue, la tempête fait rage. Je suis exsangue, je surnage.
La lance le long du corps, j'avance. Mes blessures et coups du sort, je panse.

La brume est partout, l'angoisse mon amie, le danger me rend fou,
Un mouvement à gauche, l'étreinte se resserre, avant que le vide ne me fauche.
Je dois faire face; j'en suis capable. Le monstre est de classe, mon angoisse palpable.
La chose se révèle enfin, debout pour cette ultime cause, venue pour sa fin.

La silhouette se dessine, son obscurité se raffine. Son visage apparaît, front sage, il se tait.
L'horreur dans sa splendeur me dépasse; mon cœur s'agace devant tant de noirceur.
Mon jumeau de tristesse et regrets, source de ces maux, agissant avec finesse et secret.
La tension est terrible, la sentence imprononçable. Il est ma cible, la haine façonnable.

Le vent se lève et nos regards se croisent. Ses lèvres murmurent, l'air hagard, il me toise.
Mon bras fond dans la nuit, cherche la faille, sans hésitation ni bruit, trouve les entrailles.
Le sang de la bête sèche sur le sol, tandis qu'un souffle glaçant balaye cette mèche sur mon col.
Une fine pluie s'abat sur mes épaules; je me réfugie sous un saule. Je ris, tout est fini.



Jusqu'à quand ?

vendredi 22 août 2008


La voila. Cette période de doute. Toujours proche de la surface, prête à me miner. Quelle part de ma personnalité est due à la violence de ma mère ? Quelle part de mon incapacité sociale est due à celle de ma belle-mère ? Quelle part de mon arrogance et refus de faire confiance venant de mon père ?

Découvrir à vingt-trois ans que l'on a été détruit par ceux qui ont voulu nous construire n'est pas aisé. Le comprendre, encore moins. L'accepter, n'en parlons pas. Quelle part de l'innée ? Quelle est celle de l'acquis ?

J'aimerais ne pas être paranoïaque. Ne pas douter des gens, ne pas les remettre en question. J'aurais aimé ne jamais être trahi. Par personne. Pourquoi cela devait arriver pour ma première relation sérieuse ? Cela pouvait attendre. J'aurais eu le temps de m'armer.

Pourquoi quand je regarde cette série, dont le personnage principal cache sa nature auprès du monde pour se faire accepter, je me sens mal à l'aise ? Lorsque l'on finit par oublier qu'on l'a laissé là, est-ce que l'on finit par être ce masque ?

La méchanceté, la bêtise et la cruauté sont les valeurs que la vie m'a appris à porter comme miennes; tel fut le prix de l'acceptation. L'intelligence, la gentillesse, la compassion sont l'apanage des faibles. Je me dois de coucher ces mots, durant le court instant où le masque tombe. Bientôt, je serai de nouveau lui.

Déjà, le revoici ..

J'ai écrit ça, moi ? Supprimer message .. C'est où, déjà ?

vendredi 1 août 2008


Les allemands sont passés. Tout le monde est mort. Je tourne la tête, vers le lit. Mon frère y gît. Je m'approche. Il respire toujours.

"Lève toi. Il faut y aller, maintenant."

Il est blessé. Il tousse. Il ne veut pas se lever. Il veut dormir, que je le laisse.

"On ne peut pas. Tu le sais, il faut que l'on s'en aille."

Je le secoue. J'ai du sang sur les mains. Par la fenêtre, je vois de la fumé, à travers la fine pluie de campagne, s'élever d'un véhicule.

"S'il te plait, allons nous-en. On peut s'en sortir."

Il finit par se lever, difficilement. Il récupère une arme de poing, sur la commode. Je ramasse un couteau. Nous sortons de la maison, dans les ruelles désertes du village, encore vibrantes du carnage. Je m'attends à tomber sur une patrouille à tout instant.

Nous faisons à présent le tour, prenant la route longeant le domaine. Nous décidons de couper à travers l'enclos parsemé de vaches abattues. Mon frère passe le premier; un chien se précipite à sa rencontre, sans déclencher la moindre réaction de celui-ci. La bête se dirige à présent vers moi. Je ne dois pas avoir peur. Je suis celui qui domine. Je ne dois pas montrer ma peur. Pourquoi je n'arrive plus à bouger ? Elle se rapproche à grand pas. Sa gueule s'ouvre sur ma carotide; mes mains bloquent sa mâchoire au dernier moment. Je me débats avec. Je dois la tuer. Je n'ai pas le choix. Je veux sentir son sang couler sur mes mains.

"Mais arrête ! Qu'est-ce que tu fais ? ! C'est le chien de la ferme !"

Je relâche mon étreinte, la bête s'éloigne, assommée, visiblement blessée. Qu'étais-je sur le point de faire ?

Nous nous remettons en route. Il faut fuir, le plus vite possible. Nous repérons une Ford bleue. Mon frère force la portière et parvient à la démarrer. Un sentiment de soulagement tente de se frayer un chemin au travers de mes réticences. Le bruit du moteur et de la pluie battant sur la frêle carcasse emplissent l'habitacle. Quelques virages plus loin, nous croisons le cadavre du chien, à son tour abattu, par balle.


J'ai toujours cru savoir ce que j'avais à gagner. Maintenant je sais ce que j'ai à perdre.

dimanche 20 avril 2008




Un coup de regard circulaire, le chrono' prêt à bondir. Les pieds sur le rebord de l'étendue d'eau. Vérification des lunettes une dernière fois. Les respirations se font lourdes. Le bruit ambiant se fait peu à peu silence.

Prise de respiration ..

Départ.

Plongeon.

La sensation de l'eau coulant le long du corps, mais déjà il faut commencer à battre des bras et des jambes. Le rythme est entêtant. Bientôt, il faut relever la tête et reprendre sa respiration.

Est-ce que tout va bien ? Le monde n'a-t-il pas changé ? Je m'en assure. Je respire. J'y retourne.

Droite, gauche, droite, gauche. L'effort est surhumain, uniquement supportable par la pensée qu'une prochaine bouffée d'air viendra soulagé les poumons.

Enfin, revoila la surface. Pourquoi ne puis-je à nouveau prendre ma respiration ? L'air est vide, les lumières du toit recouvrant la piscine éteintes. Les entraineurs, le public, les juges ont disparu. Je n'arrive pas à respirer.

La tête s'enfonce, les membres continuent mécaniquement. La crampe menace. Je brise le cycle pour tenter à nouveau d'avaler une bouffée d'O², avec succès cette fois-ci. La course se poursuit et bientôt se termine.


Comment peut-on avoir confiance, quand on a vécu la peur du vide ?

dimanche 6 avril 2008


Une deux, mon pas claque sur le bitume, trois quatre, j'mange mon tapas goût macadam, j'en allume une, je suis le mac à dames.

Une deux, ma radio se balance sur mon flanc, trois quatre, fais pas l'idiot la balance, c'est pas du flan c'que j'avance, je suis du maintien d'la paix l'agence.

Un mythe urbain, une fable aubaine, il ne manque que le client et la fille de joie, pour compléter le liant et la soie de ce tableau de ciment et de poix.

Une étreinte fugace, un souffle retenu, le regard salace et sa fierté ténue. Cette femme sagace et cette homme au manque de tenu.

Ici gît:

l'innocence.

vendredi 4 avril 2008


Je me sens perdu. Je suis assis sur une pierre tombale. Il n'y a aucun nom inscrit dessus, pas plus que de date. La brume m'entoure, des ombres s'agitent à la lisière de ma perception. De la neige tombe, mais je ne ressens aucune sensation de froid.

Suis-je mort ?
Où suis-je ?

Je n'arrive pas à me lever. Je suis sculpté dans la tombe. On m'appelle. Un fantôme du passé surgit, passe sa main dans mes cheveux, me sourit et murmure d'impossibles paroles rassurantes, puis disparaît, me laissant un goût amer sur la conscience.

Je finis par me lever. Je me retourne et regarde la tombe. Elle n'est plus là, seule l'herbe persiste entre les flocons de neige qu'elle tente de percer. Le vent berce le monde, mais je ne ressens pas non plus sa brise. Je m'allonge et ferme les yeux. Quand je les rouvre, je vois des nuages, se découpant sur un ciel bleu. L'eau clapote autour de moi, la barque tangue.

Et je me demande ce que je suis censé penser, dire.

mardi 1 avril 2008


C'est l'histoire d'un élastique rigide. De sa raideur il arbore fièrement sa honte. Ses amis ne sont pas comme lui, c'est bien pour ça qu'ils le détestent. Quelle idée aurait-on d'être aussi mollement dur ?

Un jour, le doyen du caoutchouc l'appelle,

" Eh bien mon p'tit, te voila grand à présent.
- Oui doyen, j'espère pouvoir être à l'avenir une grande déception.
- Mais que voila une drôle de tristesse ! Que cache donc cette révélation ?
- Il ne s'agit que de la dénonciation d'une pure corruption. Le refus de l'acceptation et l'acquiescement du non.
- N'est-ce pas là une utopie cauchemardesque, mon enfant ?"

Et l'on reprit sa vie, en attendant la Mort. Mais la polémique était lancée, progressant d'un grand bond en arrière à chaque phrase. Pouvait-on exister hors de l'intimité d'une extrémité ? Qu'est-il en dehors des sentiers abattus ? Rien ne va plus, les jeux sont défaits.

L'élastique rigide, pressé de toute part de questions affirmative, s'affirma d'un grand coup de douceur sur la table, et pris la parole,

"Qu'est l'ordre sans le désordre ? Qu'est l'ombre claire sans la sombre lumière qui m'éclaire ?
- Mais, se détendit un autre élastique au sein du brouhaha silencieux, ne doit-on pour autant chercher raison ?
- La raison du fou n'impressionne la folie du sage. La frontière n'existe que par sa division, la couleur par sa diversité. Mon cœur est parcouru de doutes et l'hésitation est mon quotidien; n'est-ce pas là ma principale richesse ?"

dimanche 30 mars 2008


Temps pourri, j'ai les dents qui grincent. L'humeur est maussade, la peur plus qu'une passade. Répétition de scenarii; je fatigue.

Le grondement d'un nuage qui se crève, la pluie tapant le pavé, un éclair scintille au loin. Des cris, des bruits de course. Un cheval tombe sur le flanc, la calèche se renverse et vomit ses passagers. Un commerçant claque les volets de sa boutique. L'eau s'écoule, liquide torrentiel, nettoyant la fange. Une porte de bar explose, un homme se relève, un autre fond sur lui une chaise à la main.

Un incendie éclate, une femme hurle par la fenêtre. Les passants s'immobilisent; son sort leur est égal, mais un incendie se propage ici plus vite qu'en pleine cambrousse. La pluie n'y fera rien. Les yeux se lèvent, craintif, les pleurs ne sont que détail balayé par l'intempérie. Une chaîne se créé, les sceaux d'eau vont et viennent. Les rats surgissent d'un caniveau.

A l'aube, il ne reste plus que fumée là où se dressait le pavé de maison. La vie a repris son cours depuis longtemps. Les nuages sont toujours là. Oppressants, bas.

jeudi 13 mars 2008


Je suis dur. Un intérieur acier, une finition béton. Implacable, lignes droites et refus de l'arrondi. Mâchoire carrée, regard droit. Les mots sortent et claquent. Infaillible, prêt à aller au bout. Une rythmique impressionnante, une mécanique d'exception.

Tu es douce, belle. Sortie d'un bain de mousse, déchirement d'aile, te voila ange. Détour de défaut, contour de mes mots. Tendre enfant, biche berçant son faon. Encore fragile, l'innocence en tant que béquille. L'âge est nubile, les sentiments indélébiles.

Pardonne moi d'être ce que je suis. Je te pardonnerai d'être ce que je veux que tu sois.


And then I go and spoil it all, by saying something stupid like I love you

jeudi 6 mars 2008


Deux moutons, dans un pré. Pas un son, pas encore prêt. La fable sonne classique, un loup surgira. Il y aura une morale, des méchants, voire des gentils, mourront. On hochera la tête.

Le mouton ouvre les yeux; le vombrissement d'une mouche. Le soleil est partout, l'herbe encore verte commence à sécher. Qu'il fait bon de se sentir mouton. L'air est lourd, on prierait pour un souffle de vent.

Il est dans l'ombre, sombre, prêt à fondre. Sa salive dégouline, que cette cuisse est fine, un peu de margarine, le sang ruissellant sur le pelage encre de Chine. Qu'il fait bon d'être prédateur. L'odeur de la peur, la chaleur de la sueur. On prierait pour un souffle de vent.

Le baillement qui décroche la mâchoire; un nuage passe. L'ombre s'étend. Non, pas encore. Il est trop tôt. Le mouton s'assoupit. La mouche est partie, depuis longtemps.

La chose goûte le silence, savoure sa science de l'osmose. Bientôt, elle s'élance. L'herbe n'est plus qu'un élément vert défilant.

L'engourdissement gagne. Un clignement d'oeil. Cette fleure qui vacille.

Filets de bave, feulement rauque, lèvre qui babille.

Que se passe-t-il ? Quelle conclusion, quel épilogue ? Et pourquoi il devrait y en avoir ? Après tout, il ne s'agit que d'une histoire trop classique.

vendredi 29 février 2008


C'est l'histoire d'une étoile, qui un soir tisse sa toile,
Pour chercher son mari, pour ne pas sombrer dans l'oubli.
Son oeuvre achevée, elle s'allonge, pieuvre au chevet, elle songe.
Ses rêves s'illuminent, point de trêve pour la mine:
Bien décidée à coucher ce que les dés vont lui dénicher.

Mais rien de bien ne vient.

Le trou, noir bien evidemment, tout doux, boire allègrement.
Se ressaisissant, l'étoile se rend à sa vocation première,
Allumer l'encens, le placer sur le poêle, attention, voilà la jeune première.
Briller, aussi fort que possible, espérer, que son trésor soit accessible.
Qu'est d'autre en moyen pour un amas de feu ?
Qu'est-il de si ancien ici bas dans le jeu amoureux ?

Las, rien n'y fait; ses effets de maintien n'ont grâce par là.

A bout de souffle, elle se penche, écoute, s'étouffe, brûle les planches.
Que voit-elle ?, ce n'est que moi, à un battement d'aile.
L'amour d'un firmament pour un petit bonhomme,
Sourd amant rêvant de piquer un somme,
Tout contre cette belle; l'histoire d'un rêveur éveillé,
Qui ne se montre superficiel, un soir d'une nuit d'été.

Et je m'assois ici en attendant, levant la tête vers mon étoile,
Moi aussi espérant, qu'un jour ptète je puisse lever le voile,
Rejoindre ma dulcinée, poindre au côté de son ardente beautée,
L'étendre dans mes bras et disperser mes cendres ici bas.

dimanche 24 février 2008



C'est mon amie, la vodka. Pas besoin d'en faire grand cas, je me laisse porter par l'humeur, étouffé par la chaleur ennivrée de moiteur. Tout est sombre, tout bouge. Ou est-ce moi ? Oh fidèle vodka, où es-tu ? Ici. Ou là ? Ne te cache pas.

Délire d'alcoolique, mon ami Tequila, migraine mécanique, c'est qui c'lui la ? Oh, oui. C'est Passoa; passons sur l'ambiance sauna et passion soupçon suçon de notre rencontre. Trop tonique. Heureusement arrive Gin. Bon vieux toujours au poste, prêt au casse, à remplir un fond de verre et claquer la portière, au Diable la misère !

I'm #1 so why try harder

dimanche 17 février 2008


Je l'aime ma couette. Plus sûrement que cette fille à couettes qui s'imagine chouette avec sa sucette, hochant la tête, cachant son regard derrière ces lunettes et sa silhouette sous cette soubrette. Elle est chaude, douce. La couette.

J'aime écouter la circulation. Au soir, quand je me glisse sous la couette, je ferme les yeux et imagine ces voitures défiler; accélérations, freinages, décélarations, carambolage; un battement de coeur que je saute, mon humeur qui faute. Un klaxon ! Qu'a bien pu produire cet excès ?

J'aime regarder les immeubles par ma fenêtre. Quel être se tapis derrière ces carreaux ? Je me sens explorateur, l'aventure à un jet de pierre. Qui sont ces gens que je ne connaitrais jamais ? Comment vivre au milieu de toute cette vie sans se sentir mourir ?

Je l'aime ma ville.

jeudi 14 février 2008

J'ai chaud. J'ouvre la fenêtre; il fait froid. J'ai déjà écrit cinq fois le mot froid. L'émoi du mois de février, le premier soleil qui me caresse le visage entre deux sourires à cette enfant qui pleure. Mais rassure-toi, c'est bientôt fini. Tout ira mieux demain, tu verras.


Chercher; parmis ces papiers; relever le nez; compter; déchiffrer cette migraine qui me gangraine; aimer cette haine; vendre ma laine, au plutôt me pendre enveloppé de ma peine; mourir; violemment.

Get rich or die trying.
Clic. Clic. Check.

Clic. Clic. DING.

Clic. Clic. Clic. Clic. Tchoup.

Clic. Clic. Clic. Tchoup.

Clic. Clic. DING.

Clic. Clic. Full house !

mercredi 13 février 2008



Un cendrier. Un téléphone portable éteint. Des écouteurs dont s'échappent une musique, s'acharnant sur les barreaux du haut parleur. Ce téléviseur qui abreuve mon inconscient d'images; l'ennuie qui s'immisce par l'interstice des commentaires de M6.

Trois mois de cours à rattraper, et mon attitude entre ces hésitations, une valentine à trouver pour demain. Demain c'est loin. Visée du jour, hier c'était bien. Un iPod se charge en une heure, la notice en indiquait trois. Je peux enfin dire "parfois", et non plus "des fois". I AM à fond sur les oreilles, à l'aise plus besoin d'oseille; une sale faute à l'écran, l'OM qui joue l'UEFA.

Demain c'est la Saint Valentin. Et l'autre qui est partie manger. Magali qui ne répond pas. Rebecca qui reste irresistiblement casée. Amandine plus amoureuse qu'une Juliette théâtrale, éperdue d'une mérue, ou bien serais-je tout simplement jaloux ?

Une note accrochée au tableau de liège, ma carte d'identitée retournée, l'emballage de l'iPod tout fier, pas encore tout à fait conscient de son destin à la fin toute proche. Un monde enchanté, mes désillusions hantant mon présent, mes préoccupations allant d'un sombre clair obscure à une fraîcheur étouffante, le simple plaisir de coucher des mots, sans but.