vendredi 23 décembre 2011


Nous avions fait un bout de chemin ensemble. Sans que jamais tu ne trembles.
Sous la pluie, sans frémir tu sautais. Tu me suis, un soupire tu m'ôtais.
Le jeu de tes muscles me faisait impression. Te mouvoir d'une moindre pression.

Un soir, tu n'as plus voulu. Mes déboires, ne seront ton salut.
Tu as tourné la tête, mordu la bride. Point de fête, je prends une ride.
Je me suis vautré et tu as regardé. Je ne suis que l'autre et je suis brancardé.

L'eau sous les ponts a coulé, les maux et sons resteront soudés.
Je m'en vais et tu ne comprends, que tu étais plus qu'un bon moment.
Tu resteras mon seul et unique, fier et gueule magnifique.


Adieu.

dimanche 7 août 2011


Sous le soleil insalubre de satiété,
Sous ces auspices sombres de soucis,
Sous les souhaits de saumâtres solutions,
Se sauve sainement ma conscience.

Sans la solution de salacité associée,
Sans la sollicitude d'une succession de suçons,
Sans la solitude des concessions en queue de poisson,
Se soustraient les sonorités de ma perversion.


Ah ! L'éloignement a parfois du bon.

jeudi 28 juillet 2011


Un jour mon prince viendra,
D'une tour très mince descendra.

Un coupé cabriolé il conduira,
D'ultra-violet se couvrira.

Un sac Longchamps il apportera,
Sur les Champs les portes il ouvrira.

Dans les bras de Morphée il me poussera,
Après une pilule à effet qu'il désira.

La Salpêtrière sans un souffle achèvera,
Mes saletés de prière pour un avenir sans rats.

mardi 26 juillet 2011


Petit cachalot nage. Petit cachalot plonge. Petit cachalot aime, cette sensation, de flotter, en immersion, le long de sa ligne de flottaison.

Petit cachalot respire. Petit cachalot expire. Petit cachalot aime, cette idée, d'un monde, éclairée, mais tout au fond sombre.

Petit cachalot plonge. Petit cachalot saigne. Petit cachalot n'aime pas, cette lance, dans son flan, qui tance et verse son sang.

Petit cachalot est mort.

lundi 25 juillet 2011

vendredi 1 janvier 2010


Le prophète pose son pied dans le sable chaud. Lève la tête et hume l'air sec. Son regard parcours l'infini des dunes. Un scarabée grimpe sur son pied. Il le regarde et sourit.

Le chemin sera long, il le sait. Ses cheveux encadrent son visage. Il sourit, et c'est un élan de bonté qui illumine le désert. L'insecte redescend et le messager entame sa marche.

Ses pas ne laissent pas de trace sur le sable. Il lève la tête vers le ciel, océan de bleu, l'air songeur. Il avance encore un peu et se retrouve au sommet d'une dune. Ses bras se soulèvent, et se placent de part en part de son corps. Le prophète dirige ses paumes vers le ciel.

Il sent à présent le mal. La méchanceté, les souffrances. Un voile passe sur son visage. Mais rapidement il se ressaisit. Son message est de paix, amour. Cela suffira.

mercredi 3 juin 2009


I'll carry my weapon through miles,
Walking across fields of rice,
To serve and protect, to live and survive,
For my country and its lives.

I'll kill the innocent and the beauty,
Bury their corpses and thank the deputy,
Watching rains of napalm under me,
Feeling the souls underneath.

I'll reload under the fire,
Reminising my far and missed shire,
Get wound and shout for help,
Closing my eyes, my last breath held.

I'll fly back in first class,
No tear, dear lads and lass,
Resting six feet under,
Is the place for a murderer.