mercredi 13 février 2008



Un cendrier. Un téléphone portable éteint. Des écouteurs dont s'échappent une musique, s'acharnant sur les barreaux du haut parleur. Ce téléviseur qui abreuve mon inconscient d'images; l'ennuie qui s'immisce par l'interstice des commentaires de M6.

Trois mois de cours à rattraper, et mon attitude entre ces hésitations, une valentine à trouver pour demain. Demain c'est loin. Visée du jour, hier c'était bien. Un iPod se charge en une heure, la notice en indiquait trois. Je peux enfin dire "parfois", et non plus "des fois". I AM à fond sur les oreilles, à l'aise plus besoin d'oseille; une sale faute à l'écran, l'OM qui joue l'UEFA.

Demain c'est la Saint Valentin. Et l'autre qui est partie manger. Magali qui ne répond pas. Rebecca qui reste irresistiblement casée. Amandine plus amoureuse qu'une Juliette théâtrale, éperdue d'une mérue, ou bien serais-je tout simplement jaloux ?

Une note accrochée au tableau de liège, ma carte d'identitée retournée, l'emballage de l'iPod tout fier, pas encore tout à fait conscient de son destin à la fin toute proche. Un monde enchanté, mes désillusions hantant mon présent, mes préoccupations allant d'un sombre clair obscure à une fraîcheur étouffante, le simple plaisir de coucher des mots, sans but.

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