vendredi 23 décembre 2011


Nous avions fait un bout de chemin ensemble. Sans que jamais tu ne trembles.
Sous la pluie, sans frémir tu sautais. Tu me suis, un soupire tu m'ôtais.
Le jeu de tes muscles me faisait impression. Te mouvoir d'une moindre pression.

Un soir, tu n'as plus voulu. Mes déboires, ne seront ton salut.
Tu as tourné la tête, mordu la bride. Point de fête, je prends une ride.
Je me suis vautré et tu as regardé. Je ne suis que l'autre et je suis brancardé.

L'eau sous les ponts a coulé, les maux et sons resteront soudés.
Je m'en vais et tu ne comprends, que tu étais plus qu'un bon moment.
Tu resteras mon seul et unique, fier et gueule magnifique.


Adieu.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

ღ♥

M. a dit…

La curiosité me pousse à demander qui se cache derrière cet anonyme? :)

M. a dit…

Sublime. Sincèrement. Les ressentis ont été transposé avec une grande exactitude. Tu sais déjà ce que j'en pense. Parfois des mots écrits et oraux touchent quelque chose de sensible, plus fortement que n'importe quoi d'autre. Et tu sais que c'est le cas. Encore merci.

Anonyme a dit…

Je suis le renard....
et tu es le petit prince...
http://wikilivres.info/wiki/Le_Petit_Prince

Vincent a dit…

C'est S. ?

Anonyme a dit…

Non! la neige ne fond pas elle se sublime, comme ces sonorités à la fois disparates et sublimes. Merci aussi.

Vincent a dit…

Les charades sont peut-être tes camarades, mais halte à la mascarade.

Ces compliments font mouche, et touchent ce que je qualifierais de louche. Mais accouche !, et que la vérité sorte de ta bouche.

Anonyme a dit…

Triste d'avoir semé le trouble!
Suis tout simplement sensible à cette poésie, ces sonorités qui résonnent comme certaines scènes de ma vie.
Ma discrétion sera désormais de mise et restera à présent muette.
Pardon.

Vincent a dit…

Oh non, cela m'intrigue et amuse, car ce blog a une diffusion très restreinte. Mais cela ne me dérange pas du tout, si je voulais tout garder pour moi, ce serait dans un carnet. :) Bon dimanche.

Anonyme a dit…

Enfin, je me réveille après ce coup de louche pris sur la tête. J'ai vu 36 chandelles, j'ai eu le temps de les compter, il y en avait bien 36!
Tes paroles douces et rassurantes m'ont ranimée.
Je méditerai prochainement sur l'Avé Maria.